amorti, ie
part. passé. (a-mor-ti, tie)
- Balle amortie. Le coup amorti par les vêtements. Haines amorties par le temps.
L'inimitié qui règne entre nos deux partis N'y rend pas de l'honneur tous les droits amortis
. [Corneille, Sertorius]Hélas ! il consultait de mettre bas les armes ; Et déjà son courroux était presque amorti
. [Rotrou, Antigone]Et jurant que la flamme est du tout amortie
. [Régnier, Élégies]Les passions amorties dégradent les hommes extraordinaires
. [Diderot, Pensées philosophiques]Quand la fougue de la jeunesse sera amortie
. [Voltaire, L'ingénu]Quand de nos jeunes ans l'éclat est amorti
. [Molière, Le misanthrope]Je vois de votre teint les roses amorties
. [Molière, Psyché]
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